Le 1er octobre marque le début du mois consacré à la lutte contre le cancer du sein. En France, une femme sur huit risque de développer un cancer du sein. Durant un mois, les acteurs de la santé et les associations informent et sensibilisent les femmes et les invitent à se faire dépister. C’est aussi l’occasion de répondre aux interrogations des femmes et des professionnels de santé sur les modalités de dépistage.
Le dépistage permet de diminuer le nombre de décès causés par cette maladie.
En santé au travail, l’exposition professionnelle au travail de nuit a été associé à un risque de cancer du sein. Le travail de nuit entraîne une perturbation de l’horloge interne et a été classé par le Centre International de Recherche sur le Cancer en 2007 « comme probablement cancérogène chez la femme ».
Les horaires décalées ou le travail de nuit dérèglent les rythmes biologiques et engendrent des problèmes de santé comme :
- Les troubles du sommeil ;
- Les troubles de l’alimentation ;
- La baisse de vigilance ;
- La fatigue ;
- Les risques d’accidents du travail…
Certaines fonctions biologiques, notamment les sécrétions hormonales, fluctuent en fonction de l’alternance du jour et de la nuit et des cycles de veille et de sommeil (rythme circadien). Les femmes qui exercent ce type d’activité doivent redoubler de vigilance et avoir un suivi gynécologique annuel avec une surveillance mammaire. Dans le cadre d’une démarche de prévention, les équipes de santé au travail privilégieront la mise en place de mesures de prévention organisationnelle limitant les effets du travail de nuit sur la santé, tout en favorisant l’information des salariées sur les risques et leur prévention.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : http://www.cancerdusein.org/