Ce 1er octobre marque le 31ème anniversaire de « Octobre Rose ». Cet événement symbolisé par le ruban rose met l’accent sur le dépistage organisé, avec l’Institut national du cancer. La campagne d’information et de sensibilisation qui a lieu durant tout ce mois d’octobre a pour slogan : « À partir de 50 ans, faites-vous dépister tous les deux ans : vous vous en remercierez ».
Le dispositif
80% des cancers du sein apparaissent après 50 ans. C’est pourquoi l’Institut national du cancer conseille aux femmes de cet âge et plus de réaliser un dépistage régulier. Un dépistage précoce permet de détecter la maladie à un stade où elle est plus facile à traiter.
Pour détecter le cancer du sein le plus tôt possible, le dépistage combine un examen clinique et une mammographie. Une double lecture des mammographies et, si nécessaire, une échographie assurent une fiabilité des résultats. Cet examen est entièrement pris en charge par l’Assurance Maladie et est recommandé aux femmes de 50 à 74 ans.
Le dépistage systématique ne concerne pas les personnes de moins de 50 ans. Pour les personnes âgées de plus de 74 ans, il doit faire l’objet d’une discussion avec le médecin traitant.
Un examen annuel des seins, réalisé par un professionnel de santé, est une habitude simple à adopter dès 25 ans. Il permet de surveiller votre santé et de détecter toute anomalie le plus tôt possible
Le dépistage permet de diminuer le nombre de décès causés par cette maladie.
En santé au travail, l’exposition professionnelle au travail de nuit a été associé à un risque de cancer du sein. Le travail de nuit entraîne une perturbation de l’horloge interne et a été classé par le Centre International de Recherche sur le Cancer en 2007 « comme probablement cancérogène chez la femme ».
Les horaires décalées ou le travail de nuit dérèglent les rythmes biologiques et engendrent des problèmes de santé comme :
- Les troubles du sommeil ;
- Les troubles de l’alimentation ;
- La baisse de vigilance ;
- La fatigue ;
- Les risques d’accidents du travail…
Certaines fonctions biologiques, notamment les sécrétions hormonales, fluctuent en fonction de l’alternance du jour et de la nuit et des cycles de veille et de sommeil (rythme circadien). Les femmes qui exercent ce type d’activité doivent redoubler de vigilance et avoir un suivi gynécologique annuel avec une surveillance mammaire. Dans le cadre d’une démarche de prévention, les équipes de santé au travail privilégieront la mise en place de mesures de prévention organisationnelle limitant les effets du travail de nuit sur la santé, tout en favorisant l’information des salariées sur les risques et leur prévention.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : Accueil (e-cancer.fr) ou consultez le livret d’informations pratiques de l’Institut national du cancer.
Source : Octobre Rose -Cancer du sein : un mois pour sensibiliser au dépistage ! | Service-Public.fr